vestiges





Selon la tradition, la création du premier tombeau sur l’emplacement d’un édicule commémoratif primitif remonterait à Charlemagne qui s’y serait arrêté en 778, à son retour de l’expédition en Espagne, avant de faire transférer une partie des reliques à Bordeaux (église Sainte Eulalie).

Mais on ne trouve trace d'une communauté religieuse qu'à partir du XIIe siècle. Après le saccage par les Normands, vers 859, du premier édifice abritant les restes du saint, une abbaye est alors reconstruite, comprenant une église, une crypte, une salle capitulaire, un cloître et des bâtiments conventuels. Située sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, elle accueille les pèlerins sur la voie de Vezelay.

Détruite par les huguenots de Montgomery en 1569, on élève bien sur les ruines une nouvelle église mais les guerres de religion mettent fin à l’ancienne prospérité pour faire place à une longue décadence . C’est à cette époque que les restes de reliques auraient été translatées à Saint Girons en Couserans.

A la fin du XIX ne subsistent que l’église abandonnée, les restes d’une galerie du cloître et les ruines de la salle capitulaire voûtée, transformée en chapelle. L’église est rasée en 1904.

vue avant la démolition








Abbé Meyranx : Saint Girons, son culte, sa crypte, sa collégiale - Bull. Société de Borda - 1888 à 1890 -
E. Taillebois : La crypte de Saint-Girons à Hagetmau - Congrès Soc. Archéol., LV – 1889 -
J. Cabanot : Hagetmau, crypte de Saint-Girons- Amis des églises anciennes des Landes - Mont-de-Marsan – 1990 -

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